Auteure : Gail Carriger
Genre littéraire : Steampunk
Maison d’édition : Le livre de poche
Date de sortie : 22 avril 2015
Prix : 6,90 €
Pages : 384
Résumé : Angleterre, début du XIXème siècle. Sophronia, 14 ans, est un défi permanent pour sa mère : elle préfère démonter les horloges et grimper aux arbres plutôt qu’apprendre les bonnes manières ! Mme Temminnick désespère que sa fille devienne jamais une parfaite Lady, aussi l’inscrit-elle au Pensionnat de Mlle Géraldine qui s’attache au perfectionnement des jeunes dames de qualité.
Très vite, Sophronia comprend que cette école ne correspond pas exactement à l’idée que sa mère s’en faisait. Certes, les jeunes filles y apprennent l’art de la danse, celui de se vêtir et l’étiquette, mais aussi celui de la diversion, de l’espionnage et de l’acte de donner la mort – tout cela de la manière la plus civilisée possible, bien sûr. C’est une chose d’apprendre à faire une révérence comme il faut, c’en est une autre d’apprendre à la faire en lançant un couteau…
Critique : J’ai un avis mitigé sur ce roman qui est je trouve bizarrement écrit et raconté.
Sophronia a 14 ans et en fait voir de toutes les couleurs à sa manière. Sa mère l’inscrit dans un pensionnat pour jeunes femmes pour apprendre les bonnes conduites. La jeune femme va vite s rendre compte que tout n’est centrée sur l’étiquette.
L’histoire et le mélange entre bonne manière et mauvaise conduite est, je trouve, assez originale mais bizarrement exploité. L’auteure met rapidement les choses en place, que ce soient les lieux, les actions, les personnages et leurs tempéraments.
Les personnages arrivent très vite et sont trop similaires. L’égocentrisme et le caractère effronté du personnage principal ne paraît pas très réalisme ni à l’image de l’époque dans lequel l’histoire se déroule (Angleterre XIXe siècle).
La technologie, qui est l’un des thèmes centraux quand on lit du steampunk, est très présente pour ne pas dire omniprésente. Ce qui m’a dérangé c’est que l’auteure n’a pas expliqué les termes en lien avec la technologie. Seuls des connaisseurs ou des habituées pourraient comprendre à moins de faire des recherches sur Internet.
J’ai tout de même aimé la complémentarité des personnages mais surtout la continuité des matières enseignées par les professeurs. Ils mélangent les leçons de bonne manière et de bonne éducation avec ce qui peut être utile dans certaines situations en société.
La plume de l’auteure est très hachurée et déséquilibrée. On passe d’un descriptif léger et quelquefois confus à des dialogues courts, rapide et haché.
La mise en forme des dialogues est aussi bizarre et anormale avec des guillemets au milieu ou à la fin d’un paragraphe sans indication de qui parle.
Je m’attendais à une lecture plus fluide et qui se construirait au fur et à mesure, ce qui n’est pas exactement le cas.
Points positifs : humour, forts caractères des personnages, époque utilisée.
Points négatifs : forte présence de la technologie, manque d’explication sur ce thème, personnage peu réaliste et fidèle à l’époque.
Note : 6,5/10