Emilie : Bonjour à vous et merci d’avoir acceptez de répondre à notre web-interview
Auteur : Bonjour, Emilie ! Merci à toi de m’avoir proposé cet interview, ça me fait plaisir.
Emilie : Présentez-vous en quelques mots (Biographie) :
Auteur : Alors, je suis Ariane et je suis Canadienne. Je finis ma première année en graphisme et j’écris depuis maintenant six ans. En gros, voilà qui je suis.
Emilie : Comment vous est venu l’idée d’écrire ce roman ?
Auteur : À la suite d’une discussion avec ma belle-mère autour d’une série télévisée. Nous parlions du mariage d’un des couples de la série… et je me suis dit : « je n’ai jamais lu de romances abordant crûment le thème du mariage, de la tromperie et du pardon. » Et à l’époque, mon père et elle s’apprêtaient à se marier… ou du moins, il était évident que ça arriverait. Je me souviens comment avec cette simple idée, je me suis mise à observer les couples, leurs manières, etc., et occasionnellement, à interroger les gens sur le mariage, c’est quoi la différence entre un couple et un couple marié. Bien sûr, j’avais et j’ai mes propres idées sur le sujet, mais c’est toujours bien d’écouter les autres. Surtout que je n’ai jamais été mariée. Ainsi, bah… à quinze ans, je me suis lancée dans les premières lignes de Forgive Me.
Emilie : Quels sont vos sources d’inspirations ?
Auteur : Pour le roman ou en général ? Si c’est concernant Forgive Me, come je l’ai mentionnée plus haut, ça part d’une série américaine. Sinon, en général, tout m’inspire. Les gens, ma famille, internet, Pinterest (surtout), la nature, la musique, ma curiosité, mes propres questions… je suis quelqu’un qui observe beaucoup, qui écoute beaucoup, et qui réfléchit beaucoup aussi. De ce fait, disons que j’aime aborder l’énergie autour de moi, chercher à répondre à mes propres questions pour écrire, créer mes personnages et imaginer des histoires.
Emilie : Avez-vous des auteurs préférés qui vous ont inspirés ?
Auteur : On me pose souvent la question, et je réponds souvent la même chose : je ne suis pas du genre à concrètement avoir des auteurs préférés. Parce que, je n’aime pas nécessairement tout ce qu’une personne écrit… je suis très sélective. Mais, si je dois en nommer, trois noms reviennent souvent : Victor Hugo, Flaubert avec Madame Bovary et Cecilia City en romantic suspense. Cette femme a une plume juste… malade ! Je crois que c’est l’une des rares personnes que je peux lire encore et encore sans jamais me lasser. Et à force de la nommer, je crois bien qu’elle doit finir par lever les yeux au ciel. Est-ce qu’on peut dire que je suis fan d’elle ?…
Emilie : Avez-vous un lieu de prédilection pour écrire ?
Auteur : Hmmm… pas vraiment. Je peux écrire partout, tant que je suis dans ma bulle. Parfois, quand je suis trop distraite ou que je sens que je ne suis pas à l’aise, j’écris dans ma chambre en toute intimité. Mais, j’écris, typiquement, partout.
Emilie : Vous êtes en auto édition, est-ce un choix ? Et si oui pourquoi ?
Auteur : Oui et non. À vrai dire, j’ai beaucoup appréhendé ce choix. D’abord parce que je savais que ce ne serait pas facile, mais ensuite, parce que… disons que ça me semblait fou. Mais, d’un côté, ça m’a semblé être une évidence. Je suis une fille avec un fort caractère, je suis aussi très proche de mes écrits. Je ne voulais pas céder mes droits d’auteur à une maison d’édition qui pourrait dénaturer un roman comme Forgive Me. Alors, oui et non.
Emilie : Lorsque vous écrivez, est-ce que vous ressentez le besoin d’être soutenu par des proches ou animal de compagnie ?
Auteur : Je n’ai pas d’animal de compagnie, donc… ça règle une question. Et ensuite, non, je ne ressens pas le besoin d’être soutenue quand j’écris. Écrire, c’est mon intimité, mon « secret ». Sentir la présence de quelqu’un ou de quelque chose me bloque plus que m’apaise. Alors, non… pas tout.
Emilie : Avez-vous écrit d’autres choses que nos abonnés ne connaissent pas ?
Auteur : Euh… je dirais que oui ! Je suis qu’une auteure parmi des millions d’autres. Je suis connue par une centaine de personnes, tout au plus. Donc, oui, j’ai une trentaine d’ouvrages, débutés, abandonnés, achevés dans mon PC ou dans ma tête.
Emilie : Y a-t-il des sujets qui vous tiennent particulièrement à cœur ? Si oui, lesquels ?
Auteur : Oui. La présence de plusieurs ethnies dans les romances. J’aime la variété, la couleur, la culture, les pays… donc, merci les blond/es aux yeux bleus et bonjour la diversité !
Emilie : Quels genres littéraires aimez-vous lire ?
Auteur : Le romantic suspense, la Dark, la romance fantasy/paranormale… J’adore !
Emilie : Pourriez-vous écrire un livre sur un genre littéraire que vous n’aimez pas ?
Auteur : Non. Pas du tout. Je suis une fille très passionnée. Quand je fais quelque chose, je dois l’être. Et si je n’aime pas, c’est mort.
Emilie : Avez-vous prévu d’être présent à des salons littéraires ? Si oui, où et quand ?
Auteur : Non, pas tout de suite, en tout cas. Désolée !
Emilie : Avez-vous prévu des dédicaces hors saisons ? (Fnac, cultura…)
Auteur : Si ce n’est pas depuis la table de ma salle à manger, non.. je n’ai pas prévu de dédicaces. À vrai dire, comme j’ai dit, je vis au Canada. L’auto-édition au Canada est relativement compliqué. Surtout pour des auteurs de romance.
Emilie : Avez-vous des sites où l’on peut vous suivre ? (Facebook, Twitter, Instagram …)
Auteur : Facebook (Ari Augustin – Auteure / Ari et Ses Délires (groupe privé FB), Instagram (Ari Augustin) et mon site web (www.ariaugustinauteure.com) !
Emilie : Décrivez-nous vos œuvres avec vos propres mots
Auteur : Descriptifs, crus (pas dans le sens vulgaires, mais dans le sens que je déteste tourner autour du pot, alors j’appelle un chat un chat. Donc, quand je décris des émotions, j’y vais sans détour), fort en émotion, aussi je crois.
Emilie : Dans quels contextes écrivez-vous ?
Auteur : Je ne suis pas sure de comprendre la question, et je crois que si je la comprenais, j’aurais quand même répondu : quand j’en ai envie. Mon contexte, c’est quand je sors de ma paresse et que j’arrête enfin de tout repousser au lendemain.
Emilie : Que pensez-vous des blogueures/chroniqueurs … ?
Auteur : Assez compliquer comme question. Autant que tu trouveras des blogueurs/ chroniqueurs fantastiques, autant que tu en trouveras qui laissent à désirer, comme dans n’importe quel domaine de la vie. Du coup… je préfère dire : joker ! pour ne pas sortir des stupidités qui seraient mal interprêtées.
Sinon, un énorme merci pour cet interview ! J’ai adoré !