Auteure : Laurann Dohner
Genre littéraire : Bit-lit
Maison d’édition : Milady
Date de sortie : 23 mai 2018
Prix : 7,90 €
Pages : 476
Résumé : Ellie est horrifiée de découvrir que le laboratoire dans lequel elle travaille mène à bien des expériences sur des sujets humains, leur injectant de l’ADN animal pour créer une nouvelle espèce.
Lorsqu’elle se prend d’affection pour l’un de ces cobayes, elle risque tout pour le sauver – même s’il doit pour cela la haïr. Car Rage n’a jamais connu l’amour ou la pitié, et il ne pardonne pas la trahison.
Une fois libre, il jure de la tuer, mais lorsqu’il la tient entre ses griffes, ce n’est plus la haine, mais le désir qui envahit son âme…
Critique : après avoir tellement entendu parler de cette série, je me suis lancé et je ne suis pas déçu.
Ellie est une infirmière infiltrée dans un laboratoire clandestin faisant des recherches et des essais sur des cobayes humains. Leur objectif : créer une nouvelle espèce entre animal et humain. Attaché é l’un des cobayes, le sujet 416 – Rage -, elle va révéler la vérité sur ce laboratoire au monde. Une fois libre, ce dernier se promet une vengeance envers Ellie mais son désir pour elle va se faire plus grande et plus fort que tout …
Cela faisant un bon moment que j’entendais parler de cette série, faisant un énorme succès parmi les lecteurs tant de romance, de fantastique que de bit-lit. Je remercie ma meilleure amie pour m’avoir offert ce roman.
Le début du livre nous met immédiatement dans le vif du sujet et l’auteure installe la base du contexte ainsi que celle de l’intrigue. Tout ce que l’on découvre dans le prologue va nous suivre et nous accompagner par la suite.
J’ai eu quelques petits passages un peu difficiles à assimiler par leurs violences et leurs gravités. Cette dangerosité de l’humain sur les Hybrides va nous faire réaliser dans un premier temps de l’horreur des hommes, mais aussi de celle des hybrides envers leurs tortionnaires qui s’accompagne d’une volonté de vengeance et d’émancipation. On ne peut que s’attacher à nos protagonistes et à leur « sauveuse ».
Ce tome va donc poser tous les éléments importants pour cette longue série qui est déjà à 13 tomes de sortie. Le mode de vie t le lieu de vie à Homeland va nous faire penser à une vraie organisation comme dans une ville avec des responsables, des directeurs, une sécurité ressemblant à une police …
La relation entre Ellie et Rage ne va pas toujours être de tout repos entre la domination des hybrides, la possessivité de Rage et l’obsession des humains sur leurs révélations. Elle va devoir constamment se justifier des actes quel vie avec Rage, jusqu’au plus intime.
On ne peut pas cacher que dans ce roman on va avoir des scènes érotiques développés et parfois hard. La façon dont va nous narrer l’auteure ses scènes vont aller d’une forme romantique et sensuelle jusqu’à la domination bestiale.
On va au cours du récit rencontrer plusieurs personnages, tant principaux que secondaires, qui vont prendre une grande importance sur la vie de la communauté hybride/humaine d’Homeland, mais également sur les autres tomes à venir.
Le nom de nos personnages masculins va être à double sens. Le premier va être lié à leur personnalité première que l’on va apprendre à connaitre et qui va se développer. La seconde concerne leur ambition et volonté première lié à leur récente liberté. Pour Rage, ayant un fort caractère dominant et de meneur, son prénom va montrer son plus gros défaut lié à son tempérament mais aussi sa colère qui va être à plusieurs reprises présentes.
La narration va être assez incertaine entre le « je » de la narration interne et le « il » de celle externe selon les moments du roman et les points de vue des personnages.
Lors du dernier chapitre, qui est un beau final sur l’aventure de Rage et d’Ellie, l’auteure nous présente une ouverture large sur un avenir semé d’embuches pour nos protagonistes, mais aussi sur l’avenir de nos personnages auquel vont être consacré les prochains tomes.
Points positifs : histoire dynamique ; personnages touchants ; construction très organisée du mode de vie d’Homeland.
Points négatifs : quelques passages violents et scènes érotiques longues et oppressantes.
Note : 9/10