Auteure : Stéphanie Laurent
Genre littéraire : Thriller
Maison d’édition : Editions Baudelaire
Date de sortie : 13 septembre 2024
Prix : 19€
Pages : 228
Résumé : Nous ne connaissons jamais vraiment l’autre. Du moins, pas avant que son masque ne tombe. Lorsque son mariage prend feu, Jayamala découvre celui de son défunt mari et de la double vie qu’il cachait. Même jusqu’aux frontières de l’Inde – où elle s’exilera pour refaire sa vie -, ses démons la rattraperont, maquillés sous d’autres traits. Dans ce pays à deux visages, parviendra-t-elle à faire tomber les masques, ou finira-t-elle par compléter la liste des victimes de ces monstres déguisés ? C’est dans sa Bourgogne natale que Stéphanie Laurent s’initie au monde de l’art. Passionnée par la peinture, elle se tourne vers des études en valorisation du patrimoine culturel. Mais c’est en déménageant à la Réunion qu’elle s’essaie à un nouvel art : l’écriture de son premier roman. Sur cette île aux multiples religions, elle s’inspire des traditions tamoules pour faire voyager son histoire jusqu’aux confins de l’Inde.
Critique : j’ai bien aimé cette lecture qui met l’accent sur l’image et le paraître mais qui a un très gros problème de mise en page.
C’est l’auteure qui m’a contacté et j’avoue que la lecture du résumé m’avait bien accroché car cela change un peu de mon style de lecture habituelle mais aussi le sujet de l’image et du paraître qui me semble important et peu souvent évoqué avec autant d’évidence.
L’auteure va nous faire rapidement rentrer dans le vif du sujet mais tout en restant subtil avec des informations plus ou moins claires et précises laissant un fort suspense et une vive tension qui nous amène déjà à un premier questionnement. Les événements par lequel notre personnage principal va être touché va être le fil principal de tout ce qui va arriver et s’enchaîner par la suite.
Le suspense va être tellement fort et grandissant qu’on va beaucoup s’attacher à la lecture mais aussi aux sujets et aux lieux évoqués. En effet, on va quelque peu voyager principalement en Inde, ce qui va nous être présenté avec quelques descriptions de lieux mais aussi par les noms de villes et certaines coutumes.
Tout au long de la lecture, l’auteure va mettre l’accent sur l’image que l’on peut donner à tous. Il est vrai que le fait de la double personnalité soit souvent évoqué auprès des personnages masculins va nous faire beaucoup réfléchir sur ce que l’on peut dire ou faire et la perception des autres envers nous et nos actes. Même si l’histoire va être poussée à son extrême en faisant allusion à des faits historiques, il nous fait tout de même douter de nous-mêmes et des autres.
Ce qui m’a tout de même beaucoup perturbé dans la lecture ce sont les problèmes de mise en page et de correction. Même si cela reste rare que cela me perturbe à ce point mais j’ai remarqué plusieurs fautes non corrigées assez évidentes et des espaces mal placés, des paragraphes mal structurés et des phrases qui ne sont pas forcément toujours très claires.
La fin du roman va être très dynamique comme l’ensemble du roman que l’auteure a voulu rythmé et sans excès ou ajouts inutiles. On va aller rapidement au dénouement final, à l’ensemble des enjeux ainsi que les explications dans un épilogue qui complète parfaitement l’histoire.
Points positifs : sujets originaux et concrets ; personnage peu nombreux ; voyage en territoire indien ; faits historiques concrets et vrais.
Points négatifs : manque de relecture ; problème de mise en page
Note : 8/10